Bébé est arrivé, votre congé maternité et celui du papa touchent à leurs fins et il est maintenant question de trouver le mode de garde qui vous convient le mieux.
Trouver un mode de garde est un véritable casse-tête, voici donc notre petit guide pratique des différentes sortes de crèches pour faire garder votre bébé.
Après la conception du bébé, les futurs parents se préoccupent assez rapidement du mode de garde de leur futur enfant, car trouver une place en crèche et quel que soit le type de crèche… relève très souvent d’un véritable parcours du combattant !
Il existe quatre types de crèches :
- les crèches parentales, gérées par des associations de parents et une équipe des professionnels de la petite enfance,
- les crèches collectives, mises à disposition et gérées par la commune ou le département,
- les crèches familiales, où vous amenez votre enfant chez une assistante maternelle agréée par la crèche et employée par la ville,
- les crèches d’entreprises, implantées au sein d’une entreprise pour proposer un mode de garde aux enfants de ses employés.
Les tarifs de la plupart des crèches est abordables car fixés en fonction du quotient familial (revenus de la famille et nombre d’enfants à charge).
Les crèches parentales accueillent en général entre 20 et 25 enfants, le système est le suivant : une personne pour cinq enfants qui ne marchent pas et une personne pour huit enfants qui marchent. “A tour de rôle, chaque parent vient une journée par semaine pour aider les professionnels de la petite enfance qui s’occupent des enfants”, explique Madeleine Deny, auteur de “Les modes de garde” aux Editions Nathan. Le plus grand avantage réside dans l’implication des parents et dans le fait que ces structures accueillent un petit nombre d’enfants. L’inconvénient : le prix, dépendant des subventions, le coût peut parfois être assez élevé.
Les crèches collectives sont un service public. Elles accueillent en général entre 40 et 60 enfants. Répartis par tranche d’âge, ils sont sous la responsabilité d’un personnel qualifié (auxiliaires puéricultrices, éducateurs de jeunes enfants…). Le grand avantage est que jusqu’à ses 2 ans, votre enfant est suivi par son auxiliaire de puériculture dite référente. “Elle a un rôle de stabilité, de continuité et de fiabilité. Elle est au côté de l’enfant pendant sa période d’adaptation et à tous les moments clés de sa journée : elle donne les repas et les soins à votre bébé et veille sur lui pendant sa sieste et ses activités d’éveil”, explique Madeleine Deny. Attention, les places sont très recherchées et donc rares, n’attendez pas l’arrivée du bébé pour chercher une crèche et l’y inscrire !
Les crèches familiales présentent la solution intermédiaire entre la crèche publique et l’emploi d’une assistante maternelle. Ma municipalité emploie des assistantes maternelles agréées qui accueillent chez elles entre 1 et 4 enfants. L’atmosphère y est donc détendue et familiale. Dans ce genre de structure, les parents ne sont pas les employeurs de l’assistant maternel. Ce mode d’accueil a l’avantage de décharger les parents de toute formalité administrative.
Les crèches d’entreprise font l’objet de la même réglementation que les crèches collectives, avec une personne pour cinq enfants qui ne marchent pas et une personne pour huit enfants qui marchent. La prise en charge des enfants est assurée par une équipe pluridisciplinaire comprenant un directeur et des professionnels de la petite enfance directement impliqués dans la vie quotidienne des enfants.
Elles sont situées à proximité de l’entreprise en question ou dans ses locaux et favorisent ainsi la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale des parents.
Question prix, ce qui est pris en charge par la collectivité dans le cadre des crèches municipales doit être financé par l’employeur et grâce aux aides de la Caf, les parents paient le même tarif que s’ils mettaient leurs enfants en crèche collective.